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LE        MONSTRUEUX        FÉMININ

ou

DESSINE-MOI      UNE       BREBIS

 

Quand sera brisé l’infini servage de la femme, quand elle vivra pour elle et par elle, l’homme – jusqu’ici abominable – lui ayant donné son renvoi, elle sera poète, elle aussi! La femme trouvera de l’inconnu! Ses mondes d’idées différeront-ils des nôtres? Elle trouvera des choses étranges, insondables, repoussantes, délicieuses; nous les prendrons, nous les COMPRENDRONS”.


Arthur Rimbaud

 

"Dessine-moi une brebis" aurait sans doute pu demander une petite princesse si elle avait été la protagoniste du célèbre conte pour enfants. Et combien de rôles pourrions-nous ainsi imaginer féminins?
Le visage, le corps et l’expression de la femme est-il modelé à sa propre image ? Quels artifices sont choisis ou imposés pour exprimer le féminin ? Existe-t-il des modèles qui puissent témoigner d’un parcours d’épanouissement féminin sans renoncements à d’importantes parcelles d’elles-mêmes, sans se faire violence, sans abnégation, sans sacrifices existentiels ?

Une scène minuscule accueille les réflexions de deux artistes sur des thèmes qui les interpellent au quotidien, travaillant et lisant des textes choisit pour la force expressive des destins féminins narrés. Issue de cette trame intimiste et documentaire, par touches, l’interprétation des comédiennes se lève comme une vague prenant forme pour s’échouer dans une ressac qui touche, apaise, émeut, provoque, interroge le publique.

Les visages des princesses de l’or noir sont dissimulés, les corps des princesses du showbiz parfois impudiques alors que certaines de leurs aînées s’acharnent à ralentir l’inexorable érosion du temps. Entre ces extrêmes, l’espace est exploré dans lequel des femmes vivent consciemment une empreinte venue de l’extérieur et se cherchent avec courage et détermination.

Cette fresque théâtrale s’adresse à un public sensible aux questions ouvertes sur des sujets parfois poignants.

 

Le saltimbanque accueille les réflexions de deux artistes sur des thèmes qui les interpellent au quotidien, avec des textes choisit pour leur force expressive. Issue de cette trame intimiste et documentaire, par touches, l’interprétation des comédiennes se lève comme une vague prenant forme pour s’échouer dans une ressac qui touche, apaise, émeut, provoque, interroge le publique.

 
Concept et jeu: Charlotte Chabbey et Camille Holweger
Lumière: Zoé Holweger
 
 

compagnie

Ama' Zone

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